La contamination par le plomb et les HAP des fruits cultivés en zone urbaine : quels risques ?
À la suite d'une demande et du soutien de l'arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AULAB) a travaillé à la production d’un rapport d'analyse et d'une revue de littérature sur le thème de la contamination des arbres et arbustes fruitiers dans l'arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie.
De multiples contaminants provenant de familles chimiques différentes et ayant des caractéristiques physico-chimiques diverses se retrouvent aujourd'hui dans l’environnement. En conséquence, les sols en milieu urbain peuvent être modérément à sévèrement contaminés par des polluants nocifs pour la santé humaine, tels le plomb (Pb), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les hydrocarbures pétroliers (C10-C50) (HP). De nombreuses recherches ont étudié l’incidence de ces contaminants sur les aliments cultivés dans ces zones. Peu d’études ont toutefois porté sur la contamination des fruits et maintes disparités existent, ce qui rend difficile la comparaison entre elles. Malgré le peu de recherche, il en ressort que les concentrations en HAP et en plomb dans ces fruits sont relativement faibles et que la source de pollution principale semble provenir des dépôts atmosphériques. Les analyses des quatre variétés des fruits du jardin communautaire Basile-Patenaude sont similaires à celles des études précédentes : malgré une concentration élevée de contaminants dans le sol, aucune concentration supérieure à la limite de détection n’a été détectée pour le Pb et les HAP. Quant aux HP, l’ensemble des échantillons détenait des concentrations supérieures à la limite de détection, mais aucun ne dépassait la valeur limite maximale réglementaire du critère B du RPRT.
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